Omc Anne-Marie Idrac : l'Europe ne peut pas aller plus loin
La secrétaire d'Etat française au Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, a estimé vendredi que l'Europe ne pourrait pas aller plus loin dans les compromis en matière agricole dans les négociations à l'Omc, réclamant en contrepartie des « signes » des pays émergents.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Une réunion des ministres européens chargés du Commerce doit se tenir vendredi à Bruxelles pour tenter de définir une position commune de l'UE dans les négociations à l'Omc. « Franchement, en matière agricole, on a été très très loin, il n'y a plus possibilité d'aller plus loin » a déclaré Mme Idrac sur la radio Bfm. « D'autant plus que pendant ce temps-là, les Américains votent un Farm Bill, et certains pays subventionnent par exemple les exportations de biofuel », a-t-elle ajouté.
Réunion ministérielle de la dernière chance le 21 juillet
La secrétaire d'Etat a réclamé, qu'en contrepartie des efforts « considérables » fournis par l'Europe, les pays émergents donnent des « signes », notamment « concernant les droits de douanes » en matière d'industrie, ou encore sur la protection des « indications géographiques », comme sur les appelations d'origine controlées (Aoc).
Le cycle de négociations de Doha, visant une plus grande ouverture des marchés, est au point mort depuis son lancement en 2001. Ce cycle aurait déjà dû être achevé avant la fin de 2004, mais les discussions ont achoppé sur un différend agricole entre pays du Nord et du Sud. Le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (Omc) Pascal Lamy a convoqué le 21 juillet à Genève une réunion ministérielle de la dernière chance entre les principales puissances commerciales mondiales pour tenter de conclure les négociations.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :